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Hennicke , Moritz , 1986-....

Heinen , Andreas

Aldashev , Gani

Cantillon , Estelle , 19..-....

Friebel , Guido

Hamadi , Malika

Urvoy , Camille , 1992-.... , économiste

Chapelle , Guillaume , 1989-.... , économiste

CY Cergy Paris Université , 2020-....

Université libre de Bruxelles , 1970-....

École doctorale Économie, Management, Mathématiques, Physique et Sciences Informatiques , Cergy-Pontoise, Val d'Oise

THEMA Théorie économique, modélisation et applications , Cergy , 2006-....

Essais sur la propriété des entreprises, les préférences politiques et le bien-être , Moritz Hennicke ; sous la direction de Andreas Heinen et de Gani Aldashev

Thèse soutenue en co-tutelle

Titre provenant de l'écran-titre

Ecole(s) Doctorale(s) : Ecole doctorale Économie, Management, Mathématiques , Physique et Sciences Informatiques (EM2PSI)

Partenaire(s) de recherche : THEMA -Théorie économique, modélisation et applications (Laboratoire)

Autre(s) contribution(s) : Estelle Cantillon (Président du jury) ; Andreas Heinen, Gani Aldashev, Guido Friebel, Malika Hamadi, Micael Castanheira, Camille Urvoy, Guillaume Chapelle (Membre(s) du jury) ; Guido Friebel, Malika Hamadi (Rapporteur(s))

Thèse de doctorat Sciences économiques - EM2PSI CY Cergy Paris Université 2022

Thèse de doctorat Sciences économiques - EM2PSI Université libre de Bruxelles (1970-....) 2022

La propriété des entreprises a-t-elle une incidence sur les préférences politiques des individus et sur leur bien-être ? Cette thèse met en lumière cette question en revisitant l'une des plus grandes réorganisations de la propriété ultime des entreprises dans l'histoire récente - le programme de privatisation massive de l'Allemagne de l'Est communiste après la chute du mur et la réunification de l'Allemagne. Ce programme a vendu, municipalisé, restitué ou liquidé la quasi-totalité du stock d'entreprises de l'Allemagne de l'Est en cinq ans.Dans le premier chapitre de cette thèse, en collaboration avec Moritz Lubczyk et Lukas Mergele, nous combinons un mélange de dossiers d'entreprise numérisés et électroniques avec des données d'enquête pour assembler un riche ensemble de données afin d'examiner l'objectif du programme de privatisation de privatiser les entreprises communistes économiquement viables. Nous montrons que les entreprises dont la productivité de base est plus élevée ont plus de chances d'être privatisées, que leurs prix de vente sont plus élevés, qu'elles sont plus souvent acquises par les Allemands de l'Ouest et qu'elles ont plus de chances de survivre 20 ans plus tard. Ces faits stylisés peuvent être interprétés de telle sorte que l'agence de privatisation n'a pas violé de manière flagrante son mandat. Nous ne répondons pas à la question de savoir si le mandat était le bon.La chute du mur de Berlin en 1989 a sonné le glas du socialisme, mais le sentiment prosocialiste a retrouvé un élan étonnamment rapide dans toute l'Europe de l'Est. Dans le deuxième chapitre, rédigé avec Anselm Hager, Werner Krause et Lukas Mergele, nous interrogeons la raison pour laquelle les électeurs sont revenus à une idéologie associée à des élections truquées et à des performances économiques médiocres. Cet article indique que la privatisation précipitée des économies de l'Europe de l'Est est l'un des moteurs plausibles de la renaissance du vote socialiste. En utilisant des données microéconomiques de l'Allemagne de l'Est, nous montrons que les privatisations d'entreprises ont conduit à une résurgence marquée de l'ancien Parti de l'unité socialiste. Nous soutenons que cet effet est probablement dû à l'injustice perçue : Le vote socialiste a prospéré lorsque les entreprises ont été vendues aux élites occidentales, ce que les Allemands de l'Est ont pris comme un signe que le capitalisme n'était pas méritocratique.Dans le troisième chapitre, j'étudie les effets de la restructuration des entreprises communistes sur le bien-être des travailleurs. Les études événementielles de la privatisation au niveau des entreprises montrent que les entreprises privatisées réduisent l'emploi et subissent une baisse de leurs revenus par rapport aux entreprises qui restent publiques. J'utilise un modèle de négociation entre les travailleurs et les entreprises pour expliquer ces résultats, en supposant que les entreprises d'État confrontées à des chocs incertains sur leurs bénéfices ont moins d'aversion au risque que les propriétaires privés. En reliant les privatisations aux marchés du travail au niveau district-industrie, je constate que les privatisations ont eu des effets négatifs sur l'emploi, le revenu et la satisfaction de vie.La propriété des entreprises a-t-elle une incidence sur les préférences politiques des individus et sur leur bien-être ? Cette thèse met en lumière cette question en revisitant l'une des plus grandes réorganisations de la propriété ultime des entreprises dans l'histoire récente - le programme de privatisation massive de l'Allemagne de l'Est communiste après la chute du mur et la réunification de l'Allemagne. Ce programme a vendu, municipalisé, restitué ou liquidé la quasi-totalité du stock d'entreprises de l'Allemagne de l'Est en cinq ans.

Does firm ownership matter for people's political preferences and their welfare? This thesis sheds light on this question by revisiting one of the largest reorganizations of ultimate company ownership in recent history - Communist East Germany's mass privatization program following the fall of the wall and Germany's reunification. The program sold, communalized, restituted or liquidated almost the entirety of East Germany's firm stock in 5 years.In the first chapter of this thesis, in a joint work with Moritz Lubczyk and Lukas Mergele, we build a comprehensive dataset from digitized and electronic firm records with the aim of examining the privatization program's objective to privatize economically viable communist firms. We document that firms with higher baseline productivity are more likely to be privatized, yield higher sales prices, are more often acquired by West Germans, and are more likely to survive 20 years later. These stylized facts can be interpreted such that the privatization agency did not grossly violate its mandate. We do not answer the question whether the mandate was the right one.The fall of the Berlin Wall in 1989 brought the end of socialism, yet pro-socialist sentiment regained momentum surprisingly quickly across Eastern Europe. The second chapter written with Anselm Hager, Werner Krause and Lukas Mergele, poses the question why voters moved back to an ideology that was associated with rigged elections and lackluster economic performance? This paper points to the rushed privatization of East European economies as one plausible driver of the revival of socialist voting. Using micro-level data from East Germany, we show that firm privatizations led to a marked resurgence of the former Socialist Unity Party. We argue that this effect is likely due to perceived injustice: Socialist voting thrived whenever firms were sold to Western elites, which East Germans took as a sign that capitalism was not meritocratic.In the third chapter, I study the effects of restructuring of communist firms on the welfare of workers. Event studies of privatization at the level of firms demonstrate that privatized firms reduce employment and experience a decline in revenue compared to firms that remain state-owned. I use a bargaining model of workers and firms to explain these findings, assuming that state-owned firms facing uncertain shocks to profits are less risk averse than private owners. Linking privatizations to labor markets at the district-industry level, I find that privatizations had adverse effects on employment, income and life satisfaction.

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