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par auteur:
Polak , Christian
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Auteur :
Polak , Christian
Titre :
Métallurgie et recyclage du niobium et du tantale , Christian Polak
Notes :
Référence de l'article : m2365
Volume : base documentaire : TIP554WEB
Publié dans : Techniques de l'ingénieur. Élaboration et recyclage des métaux
Date de publication : 2009/06/10
Le niobium (encore appelé columbium aux États-Unis) et le tantale sont respectivement les éléments numéros 41 et 73 que l'on trouve dans la nature sous forme combinée. Ils forment avec le vanadium (n o 23) les éléments de transition de la colonne 5, d'après la classification périodique du tableau de Mendeleïev. Leurs configurations électroniques externes sont : Nb : (Kr) 4d 4 5s 1 ; Ta : (Xe) 4f 14 5d 3 6s 2 . Classés comme métaux réfractaires de par leurs hautes températures de fusion, ils ont été pressentis très tôt pour des applications à haute température ; ainsi par exemple le tantale, sur lequel le choix s'est porté au début du XX e siècle pour les filaments de lampes. Le tantale provient de deux sources de matière première : d'une part, il accompagne le minerai d'étain dans la cassitérite et se retrouve concentré dans des scories pendant la transformation de l'étain et, d'autre part, il est présent dans des minerais appelés columbo-tantalites. Cantonné longtemps à la chimie, le tantale n'a trouvé une niche spécifique que dans les années 1960-1970 avec les condensateurs pour l'électronique de pointe : téléphones mobiles, caméscopes, micro-ordinateurs. Cette application est un formidable moteur de croissance pour le tantale : la consommation mondiale annuelle a quasiment doublé en 10-15 ans (aujourd'hui entre 1 600-1 800 t/an, exprimée en métal contenu, pour une production de minerais et de scories de 1 400-1 500 t, la différence provient du recyclage). Le niobium , bien que toujours lié au tantale dans les scories d'étain et les columbo-tantalites, est très largement issu d'un minerai spécifique, le pyrochlore. Pénalisé par des ressources jusqu'alors éparses, ce n'est qu'à partir des années 1960, lors de la découverte de vastes gisements de pyrochlore au Brésil, que le niobium a réellement pris son essor. La précipitation du carbure de niobium au sein des aciers a ouvert la voie aux aciers à haute limite d'élasticité HLE (HSLA, High Strength Low Alloy ). Plus spectaculaire encore, la performance supraconductrice des alliages base niobium a rendu possible des applications tant scientifiques, comme les accélérateurs de particules, que pratiques, telle l'imagerie médicale. La production mondiale de niobium est en 2007 voisine de 63 000 t/an (exprimée en métal contenu) comme la consommation (qui est du même ordre). Elles ont doublé en 10 ans. C'est le boom de l'industrie sidérurgique mondiale, avec l'arrivée de la Chine (+ 32 % sur les importations ferroniobium entre 2005 et 2006) et de I'lnde dépourvues de ressources notables en niobium, qui est à l'origine de ce doublement. Les producteurs de niobium ont su y faire face. Ainsi, ce ne sont donc pas leurs propriétés réfractaires (température de fusion du niobium : 2 468 o C ; du tantale : 2 996 o C), leurs densités élevées (8,57 pour le niobium et 16,65 pour le tantale), leur grande résistance aux agents chimiques ou la dureté de leurs carbures qui leur ont valu leurs principaux débouchés.
URL:
https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/elaboration-et-recyclage-des-metaux-de-transition-42649210/metallurgie-et-recyclage-du-niobium-et-du-tantale-m2365/
https://doi.org/10.51257/a-v2-m2365
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